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Espace collectivités

Agir pour une alimentation bio pour tous

Les collectivités peuvent déployer sur le territoire deux dispositifs permettant d’accompagner leurs citoyens vers une évolution des habitudes alimentaires et d’achats.
 L’objectif : travailler sur l’accessibilité à une alimentation saine, bio, locale pour tous, quels que soient le budget, la sensibilité ou le milieu social.

Développer

la restauration collective bio locale

Depuis la promulgation des lois EGAlim et Climat & Résilience, les repas servis en restauration collective doivent comporter au moins 50 % de produits de qualité et durables dont 20 % minimum issus de l’agriculture biologique ou en conversion. Le GAB44  aide les collectivités à atteindre ces objectifs.

Faciliter

l’accès à une alimentation saine et durable

Le Défi « Foyers à Alimentation Positive »

Le Défi Foyers A Alimentation Positive (FAAP) est un dispositif qui vise à accompagner les personnes vers une évolution des habitudes alimentaires et d’achat.
Il s’appuie sur les méthodes de l’éducation à l’environnement et d’éducation populaire qui privilégient une pédagogie active.

Pour ce projet, le GAB 44 œuvre en lien avec des structures relais, qui constituent le lien essentiel entre les foyers et le milieu agricole du territoire pendant le Défi. Ces structures relais peuvent être : un Centre Social ou Socio-Culturel, un CCAS, une épicerie sociale, une association de consom’acteurs (AMAP), une Maison des jeunes, une collectivité, un FJT, …

  • Public : des personnes sensibilisées ou non à la bio, des personnes seules, des couples, avec ou sans enfants. Peu importe d’où l’on part, un seul mot d’ordre : être curieux !
  • Durée: 4 à 8 mois (souvent d’octobre à juin)
  • Le défi : Augmenter sa consommation de produits bio locaux, à budget constant, et en se faisant plaisir !

Pourquoi organiser un défi sur mon territoire ?

Des retombées citoyennes et dynamiques associatives collatérales

Outre les résultats chiffrés et changements individuels, le défi permet bien souvent de créer du lien entre les habitants d’un même territoire et enclenche des dynamiques citoyennes.

Sur les dernières éditions, le défi a donné lieu ou conforté des projets d’achats groupés ou systèmes de paniers sur au moins 7 structures. Certains ont vu le jour sous forme de groupement d’achat épicerie avec tarif solidaire en fonction des revenus, une AMAP s’est créée sur un Quartier Prioritaire de la Ville (QPV)… Une association de sensibilisation au jardinage « cultive ton bio » a également vu le jour sur Nantes Nord (QPV).

« Les habitants que j’accompagne sur le Clos Toreau se sont sentis valorisés d’être invités et de participer à l’évènement de mi-parcours proposé avec des cuisiniers professionnels. Ce qui est motivant dans le défi c’est la joie, la recherche partagée de solution, la réflexion sur notre histoire, notre société. »  Nadège, Quartier Nantes Sud Animatrice de l’Equipe CSC Clos Toreau (quartier assimilé QPV)

Au sein des structures partenaires que sont les centres socioculturels, espaces de vie sociales, maisons de quartiers, foyers de jeunes travailleurs, le défi leur permet de s’emparer de la thématique de l’alimentation positive, durable et pérenniser des actions cohérentes sur les structures.

« Organiser un Défi FAAP est un excellent moyen de mettre en route un projet de structure autour de l’alimentation » Jessica, animatrice CSC Tempo, Blain

« En parallèle du défi, on a modifié le contenu des petits déjeuners que l’on propose 1 fois par mois. Désormais ils sont plus équilibrés et contiennent des fruits bio du marché » Matthieu, animateur CSC Boissière, Nantes (QPV)

Quels impacts à moyen terme sur les comportements alimentaires des foyers ?

Après l’arrêt des défis, les foyers continuent-ils à mettre en œuvre les pratiques culinaires, et nutritionnelles apprises pendant le défi ? Pérennisent-ils leurs achats en bio, local ?

Une enquête portant sur 4 années de défis a été réalisée en 2018 en l’Ile et Vilaine et Morbihan par Agrobio35, le sociologue Fabrice Clochard et Agrocampus Ouest. Elle a été diffusée aux foyers ayant pris part à un défi en 2014, 2015 ou 2016 (entre 1 à 4 années avant l’étude bilan) et a enregistré plus de 25% de réponses soit 120 foyers répondants.

L’étude conclue à un impact positif et durable dans le temps des défis sur le comportement alimentaire des foyers participants ainsi que des impacts indirects autres que alimentaires (choix d’activités culturelles, économies d’eau etc.). En effet, les foyers poursuivent les efforts démarrés pendant les défis, voire les ont poussés plus loin. Ainsi, il a été relevé que les achats en bio et en local se poursuivent, les conseils nutritionnels sont réutilisés voire complétés par des recherches d’informations complémentaires, l’apport en légumes et céréales a été diversifié et la viande diminuée.